Améliorer le minage de cryptomonnaies avec son CPU

Rédigé par citizenz - - Aucun commentaire

Si on veut miner des cryptomonnaies avec son CPU, c'est possible (mais c'est long !). Autant avoir un bon processeur (I5, I7, XEON, etc.).
Pour obtenir un meilleur taux de hash (hashrate), il est important d'activer l'option "Huge Pages" (si vous avez un processeur "compatible").
Par exemple sur un Intel I5-2400, avec le mineur Xmrig-CPU (cryptonight), je faisais à peine du 120 H/s avec un processeur à 75 % (3 threads).
Avec le "Huge Pages" activé, je suis passé à 200 H/s.

Su un PC traditiopnnel, sous Ubuntu 16.04 par exemple, on peut activer facilement cette option :

# echo 'vm.nr_hugepages=128' >> /etc/sysctl.conf
# sysctl -p

... et on reboot

Mais sur un serveur OVH Kimsufi (par exemple), il va falloir installer un autre noyau (kernel) que l'original fourni par OVH car sinon vous allez vous retrouvez avec cette erreur :
sysctl: cannot stat /proc/sys/vm/nr_hugepages: No such file or directory
A moins qu'à l'installation vous ayez choisi d'installer le noyau de la distribution et pas celui d'OVH auquel cas, tout devrait fonctionner sans changement.

Installation d'un nouveau noyau sur le serveur d'OVH Kimsufi (exemple sous Ubuntu 16.04)
On met à jour :

# apt update
On installe le kernel de la distrib :
# apt install linux-image-generic
On déplace le kernel d'OVH :
# mkdir ~/ovh.d
# mv /etc/grub.d/06_OVHkernel ~/ovh.d
On met à jour Grub :
# update-grub
... et on redémarre... sur le nouveau noyau
# reboot

Basé sur l'article de Thomas (Virtubox) : jesuisadmin.fr/miner-du-monero-xmr-stack...

Distribution Gnu/Linux : Netrunner (Rolling) 2017.07 64bit

Rédigé par citizenz - - 7 commentaires

Je vous présente : Netrunner !

Netrunner est depuis quelques mois... une distribution basée sur Debian dotée d'un bureau KDE hautement personnalisé avec des applications supplémentaires, des codecs multimédias, des plugins Flash et Java et un aspect unique. Les modifications sont conçues pour améliorer la convivialité de l'environnement de bureau tout en conservant la liberté de modifier.

Une édition séparée "Rolling", basée sur Manjaro Linux, a été lancée en 2014, a été interrompue et a été relancée en 2017. Voici donc ici la nouvelle version Rolling-release de cette Netrunner qui, pour peu que l'on apprécie l'environnement KDE (ça n'est pas mon cas ...), est une distribution très attirante avec ses nombreuses applications et "Tweaks".

A tester !

A télécharger librement sur : http://www.freetorrent.fr/netrunner-rolling-2017-07-64bit-iso

VERSION : Rolling Release basée sur Arch/Manjaro

KDE Plasma 5.10.3
KDE Frameworks 5.35
KDE Applications 17.04.2
Qt5.9.0
Linux Kernel 4.11.8
Firefox 54.0.1
Thunderbird 52.2.1
LibreOffice 5.2.7
etc.

SOURCES : http://www.netrunner.com/

Manjaro Linux : l’alternative Gnu/Linux la plus cohérente ?

Rédigé par citizenz - - 44 commentaires

Au sujet de Gnu/Linux, il y a 2 écoles :
– les "user friendly" qui se basent sur un constat simple : pas le temps (compétences) de passer 3 plombes à configurer un système Gnu/Linux. Il faut du concret, du rapide, du simple et du fiable !
– les "barbus" qui au contraire, pronent le "fait main", la liberté. Disposer d’un système basique pour le construire, par étapes, et obtenir un environnement “aux p’tits oignons”, fiable et adapté… quitte à y passer quelques heures.

Aujourd’hui, ces 2 écoles semblent se retrouver dans 2 types de distributions Gnu/Linux :
– toute la sphère des Ubuntu, Mint, etc. adaptées au "commun des mortels". L’installation de ce type de distribution se fait en général en "2 clics de souris…" et permet d’obtenir rapidement un système complet (très complet …) qui peut avoir des ressemblances flagrantes avec Windows.
– et puis les distributions qualifiées de "non adpatées aux débutants" qui doivent être "domptées". Outre Debian qui pourrait être à cheval sur les 2 types, actuellement ArchLinux représente la distribution la plus répendue et la "moins adaptée" aux débutants. Oui, je mets beaucoup de guillemets car tout ceci, vous allez me dire, est très subjectif...
La phase d’installation représente un handicap, pour certains, à surmonter, pour pouvoir ensuite construire son système par touches successives (réseau, environnement graphique, applications diverses, ...).

Inconvenients ? Du temps à passer devant sa machine, des recherches préalables, un investissement personnel, des connaissances plus pointues (partitionnement, système de boot EFI, locales, configuration du serveur graphique, etc.)
Avantages ? Un système vraiment adapté à ses besoins, dépouvu de fioritures, maîtrisé et théoriquement fiable. En fait une liberté quasi totale, de l’environnement de bureau en passant par les applications les plus courantes, etc.

Et si une distribution pouvait allier les avantages de stabilité et de liberté qu’offre Arch Linux sans toutefois imposer à l’utilisateur d’être un expert et d’avoir à préparer à l'avance l’installation du système (comment installer ArchLinux sans le wiki ... ou un bon tuto ?)

Ce type de distributions existe : Manjaro, Antergos, etc. Les nombreux utilisateurs d’Arch Linux y trouveront-ils un intérêt ? (moins de temps passé à configurer ? Rapidité ? simplicité ?).
En effet, Manjaro par exemple, permet d’installer en quelques clics une base d’Arch Linux assaisonnée de diverses "améliorations" prêtes-à-l’emploi. Et d’ainsi pouvoir bénéficier d’un système fiable, puissant et communautaire comme l’est Arch Linux.

Ce qui signifierait qu’Ubuntu et autres dérivés ne sont pas fiables ou communautaires ? Communautaires OUI, très certainement. Fiable : tout est relatif ... et encore une fois subjectif lorsqu’on aborde de type de discussion technique. Surtout lorsque notre cher R. Stallman fait passer le message dès 2012 : “N’utilisez plus Ubuntu, c’est mal ! Dans Ubuntu, il y a des spyware !” (http://www.fsf.org/blogs/rms/ubuntu-spyware-what-to-do, http://www.framablog.org/index.php/post/2012/12/08/stallman-ubuntu-espion)

Toujours est-il que cette réflexion, je l’ai eu il y a maintenant quelques temps... Pour moi, il était évident que, après plus de 15 ans d’utilisation de Gnu/Linux, l’idée d’installer Arch Linux (ce que j’ai fait !) n’était pas handicapante. Un bon tuto plus tard et l’affaire était dans le sac !
Mais en voyant poindre des distributions plus "abordables", j’ai tout de suite pesé le pour et le contre. Avoir une bonne base Arch Linux, facilement installable et configurable, c’est pour moi, bien évidemment, une excellente idée.

J’ai choisi Manjaro. Je l’utilise depuis plus de 2 ans maintenant sur mon PC portable (arch linux sur mon PC principal de bureau et Xubuntu sur mon PC N°2 ...).
La base Arch Linux avec notamment AUR à portée de main, c'est à mon goût, sans égal !

Et vous : qu'en pensez-vous ?

UEFI m'a tuer

Rédigé par citizenz - - 23 commentaires

Je vous présente UEFI : le standard Unified Extensible Firmware Interface (UEFI, "Interface micrologicielle extensible unifiée") définit un logiciel intermédiaire entre le micrologiciel (firmware) et le système d'exploitation (OS) d'un ordinateur.
Interface logicielle désormais commune à tous les ordinateurs récents, particulièrement ceux vendus depuis 2010, elle vient se placer entre le micrologiciel (firmware) et le système d'exploitation pour permettre de contrôler les paramètres de l'ordinateur.
A ce titre, elle remplace la traditionnelle interface du BIOS. Puisqu'il s'agit d'un système différent du BIOS, il est important de comprendre ce qu'est l'UEFI avant d'entreprendre l'installation de Linux, ... nous dit le wiki d'Ubuntu, de Manjaro ou même Wikipedia.

Je vous avais dit que mon ordi avait "cramé", il y a déjà quelques jours et que j'avais reçu du nouveau matos.
Donc changement de config : ma carte mère, tout nouvelle et fraîche (MSI B150 PC MATE) affiche un menu permettant de sélectionner une option "Windows 8.1/10" qui active l'EFI, le fast startup et le "Secure boot". Le "Secure boot", cette merveille d'invention qui permet aux linuxiens entre autres de se faire des cheveux blanc avant l'âge.
Mais cela implique aussi un changement (gros !) : la table de partition est désormais en GPT (Guid Partition Table). Adieu la table msdos et le MBR !
Cela implique également un changement dans la manière de faire booter l'OS...
Il faut désormais créer une partition de boot dédiée avec un fichier .efi.
Windows 10 utilise ce type de partition : ESP (EFI System Partition, formatée en FAT32).
(PS pour les connaisseurs : ESP, c'est pas la marque de la guitare d'Adrian Smith).
Bref autant dire que quand on a passé les 6 dernières années sur un bon vieux AMD Phenom II X6 et une version famille de Windows 7, on arrive dans un monde étrange ! :)

Je sais : je ne suis pas doué :/ J'ai mis plus de 48h avant de piger la bonne config de ma carte mère (le coup du "Secure Boot", je l'ai pas vu venir !) et avant de piger que par défaut Manjaro Linux ... n'installe pas Grub au bon endroit (en tout cas, je ne sais pas faire !).
En effet, après avoir installé Windows 10 sur mon disque sdb (disque 1To) j'ai souhaité installer Manjaro Linux sur mon disque sda (SSD 128 Go).
Mais en utilisant l'installateur graphique plus l'option "Effacer tout le disque", même si l'installation se passe sans problème, c'est au reboot que ça ne va plus : pas de GRUB ! :/ Ca reboot sous Windows 10 comme si de rien n'était.
Ni une, ni deux, je vais dans le BIOS vérifier mon Boot Menu : pas de disque SSD avec Manjaro, rien ! Il n'apparait pas.
Pourtant, grâce au Live-CD de Manjaro, je peux aller dans "Detect EFI boot loaders" et ma partition EFI Manjaro apparait en (hd0, gpt1). En validant cette entrée, j'arrive sur Grub... qui m'ouvre Manjaro...

Même soucis d'ailleurs, en passant par le menu de partitionnement "Autre" et en partitionnant tout à la main. Même punition.
En fait, j'ai peut-être mal vu, mais je n'ai pas trouvé de menu pour Grub qui permet généralement de choisir où Grub doit être installé. Et, d'après quelques renseignements et infos glânés ici et là, il faudrait que Grub soit installé sur la partition du Windows Boot Manager, c'est à dire pour moi en sdb2.

J'ai eu l'idée de faire un test avec Xubuntu. Installation sur le SSD. Et là il y avait un menu pour Grub. J'ai donc choisi d'installer Grub sur sdb2 et au reboot : BINGO ! Aucun problème, j'avais le Grub avec Ubuntu, Windows 10 (Windows Boot Loader).

Donc il y a certainement une manière de faire pour Manjaro et Arch Linux mais je ne l'ai pas encore trouvée.
Faut-il après l'installation reinstaller Grub avec quelques "commandes magiques" ? Quelles sont-elles ?
Je vous laisse, je découvre Xubuntu avec ses bons et ses mauvais côtés mais dès que possible, je retourne sous Arch !

Ben oui, on ne se refait pas !

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