Installer Linux Ubuntu sur un laptop Dell Inspiron 15-7580 - La bagarre !

Rédigé par citizenz - - 8 commentaires
J'ai acheté dernièrement un nouveau PC portable (laptop). Après quelques recherches mon choix s'est porté sur un Dell Inspiron 15-7580 :
- processeur i7
- 16 Go RAM DDR4
- SSD Nvme 512 Go
- Ecran 15 '
- etc.
Évidemment, comme la plupart des PC, ce Dell n'échappe pas à la règle : il est livré avec Windows 10 (Famille).
Je ne souhaitais pas supprimer Windows 10 car il m'est utile pour certains travaux et la compilation de binaires (Cryptomonnaie, etc.). mais je souhaitais installer Linux Ubuntu pour l'utiliser comme OS principal.
Par contre évidemment, il y a un peu de boulot avant de voir tourner un Ubuntu sur ce laptop. Depuis le "secure boot" en passant par l'étape de configuration du disque, il faut "cravacher" un peu.
Voici donc résumées ci-après les différentes étapes de cette install.
Sans cela, impossible d'installer nativement Gnu/Linux sur ce PC !

1 - Préparation

- Activer le mode AHCI
Pour installer Ubuntu, vous devez passer le lecteur de stockage en mode AHCI.
    1- Sous Windows 10, lancer la console Windows (cmd) en mode admin
    2- Puis tapez : bcdedit /set {current} safeboot minimal
    3- Rebootez le PC
    4- Au démarrage, pressez F2 lorsque vous voyez le logo Dell
    5- Sélectionnez Mode AHCI dans les options SATA sous Système Configuration
    6- Cliquez Appliquer et Sortie
    7- Connectez vous sous Windows de manière normale
    8- Ouvrez de nouveau la console (cmd) en admin et tapez : bcdedit /deletevalue {current} safeboot
    9- Rebootez

- Partitionner le disque
    1- Depuis le menu Démarrer, dans la recherche, tapez disk management et ouvrez l'appli
    2- Repérez votre disque et la partition Windows (c'est souvent la plus grande partition)
    3- Faites un clic droit et sélectionnez Redimensionner le disque
    4- Redimensionnez à la taille voulue (j'ai personnellement un DD de 512 Go : j'ai laissé 200 Go pour Ubuntu)
    5- Cela devrait être très rapide. Vérifiez enfin si vous voyez désormais une partition "espace non alloué". Ce sera votre future partition Ubuntu

2 - Installation d'Ubuntu

- Toujours sous Windows 10, Insérez votre clé USB avec Ubuntu
- Rebootez
- Pressez F12 quand vous voyez le logo Dell
- Dans la liste qui apparaît, sélectionnez celle avec "Boot from UEFI"...
- Sélectionnez ensuite "Essayer Ubuntu sans l'installer"
- Pressez la lettre E
- On va légèrement modifier le démarrage de Grub : ajoutez nomodeset avant quiet splash (cela donnera donc : nomodeset quiet splash)
- Pressez F10
- Lancez l'installeur Ubuntu sur le bureau
- Sélectionnez Enable Insecure Boot Mode durant l'installation et notez bien le mot de passe que vous avez entré

Ubuntu est maintenant installé... Il y a encore quelques trucs à régler.
Après l'installation et le reboot, vous allez voir un écran bleu Perform MOK management :
    1- Sélectionnez Change Secure Boot State
    2- Entrez le mot de passe
    3- Sélectionnez Yes pour Disable Secure Boot

Après cela, le PC va rebooter et vous verrez l'écran avec les options de boot.

Vous pourrez enfin profiter pleinement de votre Ubuntu avec tous les pilotes et drivers (notamment pour la carte Nvidia).

Installer Manjaro en multiboot avec Windows10, en UEFI/GPT, avec deux disques durs

Rédigé par citizenz - - 19 commentaires

Voila un titre, long, qui résume ma situation !
Ca fait une semaine que je galère avec ça. Après une installation "classique" de Manjaro grâce au live-cd (XFCE), je ne pouvais pas avoir accès à GRUB sauf par l'intermédiaire du live-cd et du menu "Detect EFI boot loaders". Rien avec le boot menu de mon BIOS (F11).

J'avais pourtant pris soin, depuis la réception de mon nouveau matériel quelques jours avant, de désactiver le "Secure Boot" et le "Fast Boot" dans le BIOS de ma carte mère MSI.
Pourtant, avec l'installation d'une Xubuntu (installation qui elle me donne accès à une option pour placer Grub sur la partition de mon choix), tout se passait parfaitement si je choisissais la partition du Windows Boot Loaders pour y installer Grub.

Après pas mal d'hésitations et de tergiversations, et grâce aux commentaires laissés sur ce blog, j'ai compris que :
- dans mon cas, j'installe Linux sur un disque (/dev/sda) et j'ai un autre disque qui possède Windows 10 d'installé (/deb/sdb). Le Wiki de Manjaro ou celui d'Archlinux ne prend pas ce cas de figure en compte dans ces exemples... Et ça m'a bien fait balader !
- même s'il peut être utile de créer une partition EFI/ESP en FAT32 sous Linux (dans le cas ou le disque Windows viendrait à tomber en rade), ca n'est que facultatif et il faut donc "utiliser" la partition du Windows Boot Loaders pour y installer Grub (/dev/sdb2 dans mon cas)

Et voici donc comment je suis parvenu à mes fins. Après l'installation de Manjaro, j'ai booté sur Manjaro grâce au live-cd. Puis j'ai sélectionné "Detect Efi Boot Loaders". On arrive alors dans un menu où, en haut, on voit l'entrée Manjaro. On sélectionne cette entrée et cela nous amène directement sur Grub ! Il n'y a plus qu'a lancer Manjaro !

J'ai ensuite, en console, monté la partition du Windows Boot Loader de Windows 10 en /mnt :

# mount -t vfat /dev/sdb2 /mnt

Dans /mnt, on trouve donc maintenant un répertoire EFI et dedans on a le loader Windows (bootx64.efi).

On installe 2 paquets indispensables pour le multiboot (si cela n'est pas déjà fait) : 

# pacman -S os-prober efibootmgr

Puis on re-installe Grub "au bon endroit" :

grub-install --target=x86_64-efi --efi-directory=/mnt --bootloader-id=Manjaro --recheck 

Puis on n'oublie pas de faire :

# update-grub

et :

# umount /mnt

On reboot enfin le PC et ... BINGO !!! Grub apparait avec 3 lignes : Manjaro, Options avancées pour Manjaro Linux, Windows Boot Manager

Il est donc bien dommage (!) que Manjaro "n'arrive pas" à s'installer "convenablement" dans le cas d'un multiboot avec 2 disques.
Est-ce volontaire ?
Qu'en pensez-vous ?

UEFI m'a tuer

Rédigé par citizenz - - 23 commentaires

Je vous présente UEFI : le standard Unified Extensible Firmware Interface (UEFI, "Interface micrologicielle extensible unifiée") définit un logiciel intermédiaire entre le micrologiciel (firmware) et le système d'exploitation (OS) d'un ordinateur.
Interface logicielle désormais commune à tous les ordinateurs récents, particulièrement ceux vendus depuis 2010, elle vient se placer entre le micrologiciel (firmware) et le système d'exploitation pour permettre de contrôler les paramètres de l'ordinateur.
A ce titre, elle remplace la traditionnelle interface du BIOS. Puisqu'il s'agit d'un système différent du BIOS, il est important de comprendre ce qu'est l'UEFI avant d'entreprendre l'installation de Linux, ... nous dit le wiki d'Ubuntu, de Manjaro ou même Wikipedia.

Je vous avais dit que mon ordi avait "cramé", il y a déjà quelques jours et que j'avais reçu du nouveau matos.
Donc changement de config : ma carte mère, tout nouvelle et fraîche (MSI B150 PC MATE) affiche un menu permettant de sélectionner une option "Windows 8.1/10" qui active l'EFI, le fast startup et le "Secure boot". Le "Secure boot", cette merveille d'invention qui permet aux linuxiens entre autres de se faire des cheveux blanc avant l'âge.
Mais cela implique aussi un changement (gros !) : la table de partition est désormais en GPT (Guid Partition Table). Adieu la table msdos et le MBR !
Cela implique également un changement dans la manière de faire booter l'OS...
Il faut désormais créer une partition de boot dédiée avec un fichier .efi.
Windows 10 utilise ce type de partition : ESP (EFI System Partition, formatée en FAT32).
(PS pour les connaisseurs : ESP, c'est pas la marque de la guitare d'Adrian Smith).
Bref autant dire que quand on a passé les 6 dernières années sur un bon vieux AMD Phenom II X6 et une version famille de Windows 7, on arrive dans un monde étrange ! :)

Je sais : je ne suis pas doué :/ J'ai mis plus de 48h avant de piger la bonne config de ma carte mère (le coup du "Secure Boot", je l'ai pas vu venir !) et avant de piger que par défaut Manjaro Linux ... n'installe pas Grub au bon endroit (en tout cas, je ne sais pas faire !).
En effet, après avoir installé Windows 10 sur mon disque sdb (disque 1To) j'ai souhaité installer Manjaro Linux sur mon disque sda (SSD 128 Go).
Mais en utilisant l'installateur graphique plus l'option "Effacer tout le disque", même si l'installation se passe sans problème, c'est au reboot que ça ne va plus : pas de GRUB ! :/ Ca reboot sous Windows 10 comme si de rien n'était.
Ni une, ni deux, je vais dans le BIOS vérifier mon Boot Menu : pas de disque SSD avec Manjaro, rien ! Il n'apparait pas.
Pourtant, grâce au Live-CD de Manjaro, je peux aller dans "Detect EFI boot loaders" et ma partition EFI Manjaro apparait en (hd0, gpt1). En validant cette entrée, j'arrive sur Grub... qui m'ouvre Manjaro...

Même soucis d'ailleurs, en passant par le menu de partitionnement "Autre" et en partitionnant tout à la main. Même punition.
En fait, j'ai peut-être mal vu, mais je n'ai pas trouvé de menu pour Grub qui permet généralement de choisir où Grub doit être installé. Et, d'après quelques renseignements et infos glânés ici et là, il faudrait que Grub soit installé sur la partition du Windows Boot Manager, c'est à dire pour moi en sdb2.

J'ai eu l'idée de faire un test avec Xubuntu. Installation sur le SSD. Et là il y avait un menu pour Grub. J'ai donc choisi d'installer Grub sur sdb2 et au reboot : BINGO ! Aucun problème, j'avais le Grub avec Ubuntu, Windows 10 (Windows Boot Loader).

Donc il y a certainement une manière de faire pour Manjaro et Arch Linux mais je ne l'ai pas encore trouvée.
Faut-il après l'installation reinstaller Grub avec quelques "commandes magiques" ? Quelles sont-elles ?
Je vous laisse, je découvre Xubuntu avec ses bons et ses mauvais côtés mais dès que possible, je retourne sous Arch !

Ben oui, on ne se refait pas !

Etcher : L'outil d'écriture USB open-source

Rédigé par citizenz - - 5 commentaires

Etcher, l'outil d'écriture d'image USB open source pour Windows, MacOS et Linux, vient de publier une nouvelle version stable.
La version 1.0 arrive presque un an après sa précédente version. La version stable permet à cette application de se doter de plusieurs améliorations qui, selon ses développeurs, contribuent à en faire "un outil beaucoup plus stable et plus fiable".
Etcher est vraiment cross-platform et peut écrire des images .iso, .img, .zip, etc. sur des clés USB, disques USB et des SD-cards.

Simplicité ...

Il faut dire que Etcher est plustôt TRES simple à utiliser :
1 - on choisit l'image à écrire,
2 - il va reconnaître directement votre clé USB (si elle est branchée bien évidemment... hum)... vous pouvez également la choisir "à la main",
3 - on valide
... tout cela dans une petite fenêtre utlra simple, pratique et intuitive.

Je m'étais bien battu avec la ligne de commande dd mais là avec Etcher, c'est du gâteau.

Etcher n'est pas le premier outil de ce type, loin s'en faut, mais il a le mérite de proposer une alternative très simple accessible à tous !

Etcher est disponible pour Windows, MacOs et Linux. Rendez-vous sur la page Github du projet : https://github.com/resin-io/etcher/releases

Comment l'installer ?
Sous ArchLinux / Manjaro / Arch-like : yaourt etcher
Autres distrib, Windows, MacOS, ... : https://github.com/resin-io/etcher/releases

Par contre, notamment sous ArchLinux avec yaourt, Etcher, c'est 100 Mo à télécharger ! +/- 65 Mo avec la version Linux zippée...

Après un premier essai avec une image de type .img, Etcher a fait le boulot, plutôt rapidement... Je n'ai pas fait d'autres tests, plus avancés.

Tous les retours sont les bienvenus...

Feren OS : la distribution Gnu/Linux qui va vous faire quitter Windows

Rédigé par citizenz - - 14 commentaires

Feren OS est une distribution Gnu/Linux de type "desktop" basée sur Linux Mint.
Feren OS est livré avec l'environnement de bureau Cinnamon et comprend la couche de compatibilité WINE pour l'exécution des applications Windows. La distribution est également livrée avec WPS (traitement de texte, tableur, ... compatible avec Microsoft Office) et le navigateur Web Vivaldi.

Feren OS est une distribution Linux esthétiquement sympa et bien fournie en applications (c'est le moins qu'on puisse dire) et qui se positionne comme un remplaçant idéal pour Microsoft Windows ou MacOS.
En fait, Feren OS est ... "impressionnant" et pourrait bien séduire nombre d'utilisateurs, y compris les linuxiens.

A mon sens, le seul inconvénient de cette distrib est qu'on ne choisit pas son environnement de bureau : c'est Cinnamon. Point barre.
Evidemment vous aurez le choix par la suite d'installer un autre environnement de bureau... mais encore faut-il savoir le faire... quand on considère le public cible prioritaire.

Feren OS est également très facile à installer. Quelques étapes suffisent à faire tourner la distrib... Cela la rend adaptée à ceux qui migrent vers Linux ou du moins vers ce système d'exploitation.
Feren OS propose une bonne liste d'applications dans tous les domaines. La distrib dispose de plusieurs lanceurs spécialisés pour installer et configurer des applications en un seul clic de souris.

Feren OS 2017.0 "Murdock" a été publié ce mois-ci. Elle est basée sur l'édition Linux Mint (donc ... Ubuntu).
Feren est un nouvel arrivant sur le terrain des distributions Gnu/Linux, apparu fin de 2015. Depuis, Feren OS a acquis une maturité importante.
On pourrait même dire que cette distribution possède sa personnalité propre, plutôt agréable dans l'ensemble et donc vous n'aurez pas l'impression d'utiliser un énième clone de Mint.
La personnalisation de l'environnement de bureau Cinnamon lui confère une atmosphère vraiment atypique, vraiment différente de celle de Linux Mint Cinnamon.

Feren OS est directement utilisable après l'installation - mais il y a un Hic ! Il va vous falloir un bon PC, c'est à dire assez costaud en RAM, CPU et carte graphique (compter 8 Go de RAM pour être tranquille). Sous Virtualbox, lors de mes tests, je dépassais les 6 Go de RAM, sans rien faire, juste déplacer les fenêtres). Vous aurez également besoin d'au moins 20 Go d'espace disque (18,2 Go très exactement selon certaines sources...) dur pour l'installation. Au final donc, 8 Go de RAM ne seront pas superflus pour faire tourner l'ensemble de manière fluide.

Déjà, le fichier ISO est d'une bonne taille (3,6 Go). Pas vraiment plus que la normale comparé aux autres distrib "tout compris", mais il va falloir vous armer de patience si vous avez une connexion "standard".

Feren OS est complet (drivers, applications pour tous types de travaux, etc.). Cela en fait une plate-forme très intéressante.
On pourrait dire que Feren OS est une distribution "de transition" depuis Windows 10 (Win 7, ...). WINE vient compléter les atouts de cette distrib permettant l'exécution d'applications Windows.

Comme vu plus haut, la distribution est livrée avec WPS (suite office). Elle propose également Vivaldi par défaut (navigateur) mais vous pouvez utiliser l'outil Zorein Web Browser Manager pour désinstaller facilement le navigateur Vivaldi et le compléter ou le remplacer par plusieurs autres navigateurs.
Zorein Web Browser Manager parait très utile pour les utilisateurs inexpérimentés. Il évite de mettre les mains dans le Software Center, Synaptic ou de faire le boulot manuellement... PlayOnLinux et Steam vous attendent également dans le menu.

Et là on découvre que Zorin Linux a constitué une base solide pour cette distrib. De plusieurs façons, Feren OS est plus proche de Zorin Linux que de Linux Mint. Feren OS n'est pas une copie de Zorin non plus. Zorin exécute le Zorin Desktop 2.0, une intégration interne du shell GNOME. L'apparence de GNOME 3 est loin de l'apparence de Cinnamon dans Feren OS.

Si vous n'êtes pas familier avec le bureau Cinnamon (c'est mon cas : j'utilise XFCE), vous ne devriez pas avoir beaucoup de mal à vous y retrouver. Le bureau Cinnamon est facile à utiliser, en particulier grâce à toutes les fonctionnalités personnalisées ajoutées par le développeur de Feren OS.

C'est assez sympa (en ce qui me concerne) d'avoir accès au "Themer" de Feren OS (icone sur le bureau). Vous pouvez passer d'un look windows 10 à windows 3.1 (!), d'un traditionnel Numix à Chrome OS ou même Mac OS. La distribution télécharge les icones "qui vont bien" juste après l'installation, au premier démarrage.

Bref, Feren OS n'est pas une révolution en soit mais peut permettre à pas mal de monde de franchir le pas de Windows vers Gnu/Linux.

J'ai eu oui dire que ces derniers temps avec le virus Wanacrypt, pas mal de monde voulait changer de crèmerie (j'ai déjà 2 demandes dans ma famille).

Merci Wanacrypt ???

PS : après quelques tests supplémentaires, il est possible d'avoir une consommation de RAM tout à fait "correcte"...

Torrent dispo sur freetorrent.fr : http://www.freetorrent.fr/feren-os-2017-0-x64-iso
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